Les coulisses du 14 juillet 2022

• LA CÉRÉMONIE & LES RÉPÉTITIONS
• LES FRANÇAIS À LA RENCONTRE DE LEURS ARMÉES
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• LES FRANÇAIS À LA RENCONTRE DE LEURS ARMÉES
Du vendredi 9 au lundi 12 juillet :
Arrivée des unités défilantes sur les sites des répétitions le mardi 7 juillet.
Lundi 12 juillet :
Les demandes d’accréditation pour les répétitions à pied et motorisées sont traitées par le centre presse « 14 Juillet » du gouverneur militaire de Paris via l’adresse email suivante :
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01 44 42 37 20
01 44 42 37 21
01 44 42 52 15
01 44 42 46 56
Merci de préciser votre nom, prénom, media, date et lieu de naissance, ainsi que des détails sur la nature de votre demande.
L’Allemagne, l’Autriche, le Luxembourg et la Suisse sont invités en marque de reconnaissance pour leur aide durant la crise et notamment la prise en charge au total de 195 patients français.
Rappelons que 130 transferts vers des hôpitaux allemands, rendus possibles grâce aux forces militaires allemandes, ont permis à nos hôpitaux d’être désengorgés et que le ministère fédéral de la santé allemand a pris en charge les frais d’hospitalisation des patients étrangers - notamment français - accueillis sur son sol lors de tels transferts.
Les cantons suisses ont accueilli au total 51 patients français. Certains cantons avaient spontanément accueilli des malades d’autres régions frontalières sans intervention des administrations.
En Autriche, 3 patients de Metz ont été accueillis à l’hôpital de Salzbourg dont deux héliportés par NH-90 du 1er régiment d’hélicoptères de combats (RHC).
Enfin, le Luxembourg a accueilli 11 patients de la région Grand-Est et pris en charge les transferts héliportés vers son territoire. De plus, l’aéroport de Metz ne disposant pas d’un élévateur mobile, le Luxembourg a mis son aéroport à disposition pour les transferts réalisés par l’avion Morphée.
La Grande-Bretagne, alliée historique de la France, marquera également sa présence par le défilé de sa patrouille aérienne, sa Royal Air Force, et ses aéronefs britanniques.
Dispositif au sol :
À partir de la Seine et du pont de la Concorde, seront rassemblés les grands ensembles suivants :
Ce défilé devrait durer une dizaine de minutes et verra l’ensemble des détachements rassemblés défiler sur la place de la Concorde, marcher le long des tribunes et saluer le Président de la République avant de quitter les lieux de la cérémonie.
Dispositif aérien :
Le défilé aérien comprend au total 52 avions, qui effectuent leur vol dans l’axe La Défense – place de l’Étoile – place de la Concorde.
Il est articulé en huit tableaux successifs.
Le traditionnel passage de la Patrouille de France est intégré au tableau initial en l’honneur du général de Gaulle. Il précède le vol de 13 aéronefs français et britanniques rassemblés spécialement pour cet hommage. Les appareils français appartiennent à des unités héritières de la France libre ou proviennent du porte-avions Charles de Gaulle. La participation de la Royal Air Force, avec deux chasseurs de type Typhoon, rappelle sa fraternité d’armes avec les Forces aériennes françaises libres créées à Londres en 1940.
À l’instar du dispositif au sol, le second tableau est consacré à l’opération Résilience. Il montre notamment un appareil A400 M ayant réalisé des évacuations sanitaires.
Cabinet du gouverneur militaire de Paris
Demande à adresser à : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Votre demande sera prise en compte à partir du 9 juillet. Merci de bien vouloir préciser la date de la répétition à laquelle vous souhaitez assister.
Tél : 01 44 42 37 20
Tél : 01 44 42 37 21
Tél : 01 44 42 52 15
Armée de l’Air
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Centre Media du ministère des Armées
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Crédits : DICoD / Éditions
À compter du mardi 9 juillet jusqu’au 11 juillet inclus :
Le 12 juillet de 8h30 à 12h00 : répétitions de tout le défilé « Troupes à pied ».
C’est par décret du 6 juillet 1880 que le 14 Juillet est devenu le jour de la fête nationale.
La troisième République, qui a 5 ans d’existence, institutionnalise cette fête et l’organise en lui donnant la forme que l’on connaît encore aujourd’hui, soit deux moments distincts :
Peu à peu, la forme que l’on connaît aujourd’hui s’est installée, en tâchant de présenter aux Français les capacités et les unités emblématiques des Armées, mais aussi, depuis quelques années, de grands services remplissant une mission comportant des risques avérés pour leur personnel.
Le 14 juillet 1880 sur l’hippodrome de Longchamp, Jules Grévy, président de la République remet les nouveaux drapeaux et étendards de la République aux régiments reconstitués après la défaite de 1870.
De 1880 à 1924, la revue militaire se déroule sur ce site à l’exception des années de guerre.
En effet, le 14 juillet 1915, l’apothéose de la Marseillaise et le transfert des cendres de Rouget de Lisle aux Invalides remplacent les cérémonies habituelles.
En 1916, le défilé est modeste, mais pour la première fois des troupes étrangères (françaises, belges, russes et britanniques) sont présentes, exprimant ainsi la solidarité interalliée.
Le 14 juillet 1917 est déclaré « Journée des drapeaux » : prise d’armes et revue ont lieu au cours de Vincennes.
En 1918, le 14 Juillet est intitulé « Journée des nations » : la prise d’armes se déroule à la porte Dauphine et un défilé interallié a lieu sur les Champs-Élysées.
Le 14 juillet 1919, la fête nationale est organisée en « fête de la Victoire » comportant une revue et un défilé imposant qui parcourt l’avenue de la Grande Armée, la place de l’Étoile, les Champs-Élysées, la place de la Concorde, la rue Royale, les Grands boulevards et la place de la République où a lieu la dislocation. Précédés par 1 000 grands blessés, puis par les maréchaux Joffre et Foch, toutes les armées alliées défilent dans l’ordre alphabétique, l’armée française clôturant le défilé.
En 1921, la revue militaire est supprimée à cause de la chaleur, alors que de 1925 à 1928, une simple cérémonie a lieu place de l’Étoile. Il n’y a pas de revue ni de défilé en 1929.
De 1930 à 1934, la revue et le défilé se déroulent sur l’esplanade des Invalides, le pont Alexandre III, entre les Petit et Grand Palais et les Champs-Élysées jusqu’à la Concorde.
Si le défilé du 14 juillet 1935 a lieu sur les Champs-Élysées, la cérémonie en 1936 se déroule dans les mêmes conditions qu’entre 1930 et 1934.
De 1937 à 1939, le défilé a lieu sur les Champs-Élysées, avec une forte participation britannique le 14 juillet 1939, ce défilé se voulant une démonstration de force à l’heure de la montée des périls.
Le 14 juillet 1940, quatre jours après l’Armistice, le gouvernement de Vichy engage la population à marquer "par une attitude digne et recueillie la signification particulière que prend, en ces heures douloureuses, la fête nationale". Le 14 Juillet demeurera un jour férié pendant l’Occupation mais le rituel en sera assez profondément modifié. C’est un recueillement pour les deuils de la nation.
La fête est célébrée parallèlement par les Français libres à Londres. À la BBC, le général de Gaulle proclame : "Le 14 juillet 1940 ne marque pas seulement la grande douleur de la patrie. C’est aussi le jour d’une promesse que doivent se faire tous les Français par tous les moyens dont chacun dispose, résister à l’ennemi, momentanément triomphant, afin que la France, la vraie France, puisse être présente à la victoire".
Le général de Gaulle dépose une couronne à la statue du maréchal Foch à Londres, et passe en revue les premiers contingents des Forces Françaises Libres qui défilent dans les rues de la capitale britannique.
De 1940 à 1944, des cérémonies ont lieu à Londres et dans les territoires ralliés à la France Libre.
Le 14 juillet 1945, précédés par trois jours de réjouissances civiques, revue et défilé se déroulent au cours de Vincennes et à la place de la Bastille.
Puis de 1946 à 1973, les défilés successifs ont lieu aux Champs-Élysées.
En 1974, à la demande de M. Giscard d’Estaing, président de la République nouvellement élu, la cérémonie a lieu entre les places de la Bastille et de la République.
En 1975, la revue est passée sur le cours de Vincennes et le défilé revient aux Champs-Élysées en 1976.
En 1977, la cérémonie a lieu devant l’École militaire, puis c’est de nouveau aux Champs-Élysées que se déroule le 14 juillet 1978.
Après un défilé de la place de la République à celle de la Bastille en 1979, la cérémonie a été maintenue aux Champs-Élysées depuis 1980, celui de 1982 s’étant déroulé exceptionnellement de nuit.
C’est par décret du 6 juillet 1880 que le 14 Juillet est devenu le jour de la fête nationale.
La Troisième République, qui a 5 ans d’existence, institutionnalise cette fête et l’organise en lui donnant la forme que l’on connaît encore aujourd’hui, soit deux moments distincts :
Peu à peu, la forme que l’on connaît aujourd’hui s’est installée, en tâchant de présenter aux Français les capacités et les unités emblématiques des Armées, mais aussi, depuis quelques années, de grands services remplissant une mission comportant des risques avérés pour leur personnel.
Le 14 juillet 1880 sur l’hippodrome de Longchamp, Jules Grévy, Président de la République remet les nouveaux drapeaux et étendards de la République aux régiments reconstitués après la défaite de 1870.
De 1880 à 1924, la revue militaire se déroule sur ce site à l’exception des années de guerre.
En effet, le 14 juillet 1915, l’apothéose de la Marseillaise et le transfert des cendres de Rouget de Lisle aux Invalides remplacent les cérémonies habituelles.
En 1916, le défilé est modeste, mais pour la première fois des troupes étrangères (françaises, belges, russes et britanniques) sont présentes, exprimant ainsi la solidarité interalliée.
Le 14 juillet 1917 est déclaré « Journée des drapeaux » : prise d’armes et revue ont lieu au cours de Vincennes.
En 1918, le 14 Juillet est intitulé « Journée des nations » : la prise d’armes se déroule à la porte Dauphine et un défilé interallié a lieu sur les Champs-Élysées.
Le 14 juillet 1919, la fête nationale est organisée en « fête de la Victoire » comportant une revue et un défilé imposant qui parcourt l’avenue de la Grande Armée, la place de l’Étoile, les Champs-Élysées, la place de la Concorde, la rue Royale, les Grands boulevards et la place de la République où a lieu la dislocation. Précédés par 1 000 grands blessés, puis par les maréchaux Joffre et Foch, toutes les armées alliées défilent dans l’ordre alphabétique, l’armée française clôturant le défilé.
En 1921, la revue militaire est supprimée à cause de la chaleur, alors que de 1925 à 1928, une simple cérémonie a lieu place de l’Étoile. Il n’y a pas de revue ni de défilé en 1929.
De 1930 à 1934, la revue et le défilé se déroulent sur l’esplanade des Invalides, le pont Alexandre III, entre les Petit et Grand Palais et les Champs-Élysées jusqu’à la Concorde.
Si le défilé du 14 juillet 1935 a lieu sur les Champs-Élysées, la cérémonie en 1936 se déroule dans les mêmes conditions qu’entre 1930 et 1934.
De 1937 à 1939, le défilé a lieu sur les Champs-Élysées, avec une forte participation britannique le 14 juillet 1939, ce défilé se voulant une démonstration de force à l’heure de la montée des périls.
Le 14 juillet 1940, quatre jours après l’Armistice, le gouvernement de Vichy engage la population à marquer "par une attitude digne et recueillie la signification particulière que prend, en ces heures douloureuses, la fête nationale". Le 14 Juillet demeurera un jour férié pendant l’Occupation mais le rituel en sera assez profondément modifié. C’est un recueillement pour les deuils de la nation.
La fête est célébrée parallèlement par les Français libres à Londres. À la BBC, le général de Gaulle proclame : "Le 14 juillet 1940 ne marque pas seulement la grande douleur de la patrie. C’est aussi le jour d’une promesse que doivent se faire tous les Français par tous les moyens dont chacun dispose, résister à l’ennemi, momentanément triomphant, afin que la France, la vraie France, puisse être présente à la victoire".
Le général de Gaulle dépose une couronne à la statue du maréchal Foch à Londres, et passe en revue les premiers contingents des Forces Françaises Libres qui défilent dans les rues de la capitale britannique.
De 1940 à 1944, des cérémonies ont lieu à Londres et dans les territoires ralliés à la France Libre.
Le 14 juillet 1945, précédés par trois jours de réjouissances civiques, revue et défilé se déroulent au cours de Vincennes et à la place de la Bastille.
Puis de 1946 à 1973, les défilés successifs ont lieu aux Champs-Élysées.
En 1974, à la demande de M. Giscard d’Estaing, Président de la République nouvellement élu, la cérémonie a lieu entre les places de la Bastille et de la République.
En 1975, la revue est passée sur le cours de Vincennes et le défilé revient aux Champs-Élysées en 1976.
En 1977, la cérémonie a lieu devant l’École militaire, puis c’est de nouveau aux Champs-Élysées que se déroule le 14 juillet 1978.
Après un défilé de la place de la République à celle de la Bastille en 1979, la cérémonie a été maintenue aux Champs-Élysées depuis 1980, celui de 1982 s’étant déroulé exceptionnellement de nuit.
Le 14 Juillet 2019 sera également l’occasion de renouveler l’expérience de l’ORP qui avait connu un grand succès au défilé du 14 juillet 2018. C’est la reprise d’une activité appréciée dans le prolongement du défilé dans un climat détendu et familial. Cette opération dure de 14h à 18h sur l’esplanade des Invalides.
Une large participation des unités défilantes du ministère des Armées et du ministère de l’Intérieur avec de nombreux stands, véhicules, hélicoptères, innovations présentées lors de l’animation initiale et activités ouvertes au grand public (35 stands, 6 hélicoptères, 30 véhicules).
De nombreuses activités et animations vous attendront :
Vous pourrez également participer à la collecte de sang qui aura lieu à l’Hôtel national des Invalides à partir de 10h.
9h20 : fin de la mise en place des troupes
10h00 : accueil puis revue des troupes par le Président de la République
10h15 : honneurs au Président de la République
10h20 : animation initiale « l’innovation dans les armées »
11h50 : animation finale autour des blessés des armées
12h05 : départ du Président de la République
14h00 : les Français à la rencontre de leurs armées (sur l'esplanade des Invalides)
18h00 : fin des animations
10h00-18h00 : don du sang pour les forces armées (Hôtel national des Invalides)
Une animation initiale de 13 minutes sera présentée, sous la thématique « L’innovation de défense ». Ce tableau alternera présentations dynamiques et séquences vidéos à partir d’une chorégraphie d’objets innovants : drones, robots, exosquelettes. Cela permettra d’illustrer tous les milieux d’emploi de ces innovations (terre, mer, air, cyber espace, opérations spéciales).
Armée de l’Air
Marine nationale
Armée de l’Air
Secours aux populations :
Armée de l’Air :
Troupes à l’honneur :
Général commandant le défilé des troupes à pied (GAE)
Formations écoles militaires
Formations Gendarmerie nationale
Formations Terre
Formations Marine
Formations Air
Service du commissariat des armées
Service de Santé des Armées
Formations Ministère de l’Intérieur
Formations Ministère de la Justice
Formations Ministère de l’Economie et des Finances
Formations Légion étrangère
Armée de Terre
Armée de l’Air
Marine Nationale
Gendarmerie Nationale
Secours aux populations
Formations motocycliste « Gendarmerie et Police »
Formations Terre
Secours aux populations
Une animation finale honorera les blessés des armées. Le tableau sera réalisé par la musique de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris. La garde à l’étendard des Invalides, composé de 3 pensionnaires des Invalides, suivi de 3 militaires blessés d’aujourd’hui arriveront sur des chants interprétés par les écoles militaires (toutes armées et catégories confondues). Au moment du final, la garde au drapeau sera encadrée par les sportifs des RMBS (rencontres militaires blessure et sport) et Invictus games, blessés qui témoignent de leur reconstruction.